III. Simone de Beauvoir, l'extravagance du ''deuxième sexe'' Née à Paris en 1908, elle reçoit une éducation bourgeoise, conformiste et religieuse. Elle est issu d'un milieu aisé, son père est avocat et sa mère est une catholique dévoué à ses deux filles ( dont Simone est l’aînée ) dans une cadre traditionnel. C'est à seulement 14 ans que Simone de Beauvoir devient athée et décide surtout de consacrée sa vie aux études et à l'écriture. Elle étudie donc la philosophie à la Sorbonne à Paris où elle rencontreras Jean Paul Sarthe avec qui elle partagera sa vie. En 1929 après avoir fini ses études, elle obtient l'agrégation de philosophie. Elle donna donc des cours à Marseille, Rouen et Paris mais en 1943 elle décide de quitter l'enseignement, où elle ne trouvait pas dans ce métier '' l'émancipation totale ''. C'est à partir de ce moment que commencera sa carrière littéraire dont elle aspirait. Avec Boris Vian, Michel Leiris, Raymond Aron et d'autres intellectuels de gauche elle fonde un journal '' Les temps modernes '' qui a pour but de faire connaître existentialisme à travers la littérature contemporaine. L'existentialisme est l'idée que l'homme est libre et responsable de ses actes. En 1949, elle obtient la consécration en publiant le deuxième sexe. Le livre se vend a plus de 22 000 exemplaires dès la première semaines. Dans ce livre Simone de Beauvoir s'efforce de démontrer un mythe forgé depuis des millénaires par les hommes à travers '' les cosmologies, les superstitions, les idéologies, les littératures '' selon elle, la féminité ne constitue en aucun cas une condition, une nature, une essence, mais une situation imposée par la volonté d'être femme. Mais elle ne s'arreteras pas là en 1954, elle obtient le prix Goncourt pour Les Mandarins et devient l'un des auteurs les plus lus dans le monde.
L'influence de Simone de Beauvoir, associée à celle de Gisele Halimi, et d'Elisabeth Badinter, a été décisive pour obtenir la reconnaissance des tortures infligées