Simone weil, experience de la vie d'usine
« Expérience de la vie d'usine »
Condition ouvrière est changeante (crise dans les années 30, dans les années 40 ça va mieux)
Le gouvernement n'arrivera pas à prendre des mesures en faveur du prolétariat à cause du car leur condition est dure à comprendre.
Dur à un ouvrier d'en parler ou de l'écrire: il préfère l'oublier. Il arrive souvent qu'ils répètent ce que dicte la propagande.
Sentiment de vie collective devrait émerger dans les usines. On devrait se sentir indispensable.
On se sent seul. Rien que les bruits changeants et non-vivants: rien de naturel.
Pourrait être supportable si ils seraient libres. Mais matérialisation de leur servitude avec la pendule de pointage
Pas de place au hasard, et l'ouvrier doit se débrouiller
Souffrances inutiles coutent beaucoup, car on ne peut pas s'en plaindre car sinon humiliation.
En faite on se sent remplaçable, qu'on ne compte pas.
Travail trop monotone. Mais changement=contrariété aussi (imposé, sans préparation et sans discussion= impression d'etre toujours à disposition d'autrui.) repliement sur le present car toujours même futur.
Angoisse
On attend juste le resultat, la manière de faire, les obstacles ne sont pas reconnus. La coopération, la compréhension, l'appréciation mutuelle dans le travail y sont le monopole des sphères supérieures.
Confusion humain/chose (on les place qqpart jusqu'à ce qu'on les placent ailleurs + pas le droit de s'arrêter quelques seconde pour reprendre conscience de sois)
Rien ne lui appartient ici. Il se sent étranger au lieu.
Ne sait meme pas pourquoi il fait ceci ou cela .
Raccourcir le temps de travail ne regle pas le pb: il faut leur faire prendre conscience de ce qu'ils fabriquent, et pourquoi c'est l'homme qui doit faire le travail intelligent, et la machine qui doit faire le travail