Situation economique d'egypte
Novembre 2010
© DG Trésor Avec un stock cumulé d’investissements directs étrangers (IDE) estimé par la CNUCED à 66,7 Mds USD en 2009 (soit 35% du PIB) et la progression rapide des flux de nouveaux investissements depuis 2005, l’Egypte est devenue la première destination d’IDE au Proche Orient et la troisième du monde Arabe, derrière l’Arabie Saoudite et les EAU. Au cours de l’année 2007-2008, les flux nets d’IDE ont atteint un record historique de 13,2 Mds USD (+19 %), soit 8,2 % du PIB. La croissance dynamique de l’économie égyptienne (autour de 7% par an entre 2006 et 2008), l’importance de son marché intérieur et le succès des réformes engagées par les autorités du pays depuis 2004 (dont un certain nombre de privatisations) ont constitué autant facteurs explicatifs de la forte hausse des flux d’IDE. Ceux-ci ont aussi bénéficié d’une abondante liquidité dans les pays du Golfe, provenant de la hausse des recettes générées par leurs exportations de pétrole. Cependant, en raison de la crise économique mondiale, les flux d’IDE en Egypte, dont le ralentissement a été observé dès l’été 2008, ont été divisés par deux en deux ans : après une chute de 40% en 2008-2009 à 8,1 Mds USD, ils ont à nouveau baissé de 17% en 2009-2010 pour atteindre 6,8 Mds USD.
1. 1. Le montant des flux nets d’IDE a atteint 6,8 Mds USD en 2009-2010, en baisse de 17% par rapport à 2008-2009 (-48% par rapport au record historique atteint en 2007-2008)
L’Egypte a attiré 6,8 Mds USD de flux nets d’IDE en 2009-2010 (contre 8,1 Mds USD en 2008-2009 et 13,2 Mds en 2007-2008), représentant 3,2% du PIB contre 4,2% l’année précédente (et 8,3 % en 2007-2008). Selon la CNUCED, le stock total d’IDE est par ailleurs passé de 20 Mds USD en 2000 à 66,7 Mds USD en 2009, soit une augmentation de 233 % en 10 ans. De fait, si l’Egypte était demeurée jusqu’à 2004 une destination marginale pour les IDE (avec une moyenne annuelle des flux nets de 500