Situation interpellante

La situation se déroule en psychiatrie dans un service d'hospitalisation au long cours. Je travaille d’après midi et nous sommes en fin de journée, à l'heure du repas.

Nous avons accueilli un patient quelque jours auparavant souffrant d'une démence de type Alzheimer. Mr X. est âgé de 74 ans. A son arrivée, le patient était très somnolent, puis agité pendant la nuit. Après quelques jours d'hospitalisation et une révision du traitement, le patient est beaucoup moins somnolent mais toujours agité et déambulant.

Mon intention était d’emmener le patient une fois terminer de dîner, se coucher avec la négociation nécessaire car il est généralement réfractaire aux soins. Je m'approche de lui, alors qu'il vient de finir de dîner, lui demande s'il a bien terminer son repas et s'il veut bien venir avec moi, en lui disant : « je vous accompagne dans votre chambre pour vous préparer pour la nuit ». Il me répond que « oui , pourquoi pas » mais ne réagi pas, plus que sa, à m'a requête et continu de manipuler les divers objet qui se trouvent sur la table. Je le laisse terminer pendant quelque seconde et réitère ma question. Il finit par se lever de lui-même et je lui donc indique la direction a prendre. Nous faisons quelques mètres et arrivée proche de la chambre le patient décide de faire demi tour car son attention a été capter par autre chose, de ce fait oubliant probablement la raison de notre objectif commun. C'est à ce moment la que je doit recadrer la patient et lui ré expliquer rapidement (peut être trop rapidement) que je l'accompagne dans sa chambre afin de le préparer au coucher. Après avoir essuyé quelques refus de sa part, un Aide soignant arrive et rapidement prend le relais sur ma pris en charge avec une méthode plus physique, sans laisser le choix au patient. Le patient va résister et se débattre, le soignant fera donc de même. Le soignant pousse assez violemment le patient qui le lui se débat et ne comprend pourquoi on le