Situation mali 01/2013
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Lancée le 11 janvier, l'opération française est une conséquence de la rupture des négociations par les terroristes et de leur nouvelle agression contre l'Etat malien. Directement menacé dans sa survie, celui-ci a fait appel à la France pour assurer sa sauvegarde et assister son armée.
Pourtant, depuis plusieurs mois, l'Algérie déployait de réels efforts diplomatiques afin de parvenir au départ des groupes narco-islamiques qui occupaient le Nord-Mali et cette politique semblait porter ces fruits. Malheureusement, début janvier, les négociations ont été rompues par Ansar Dine et le MNLA (voir docs annexes pour groupes terroristes). Aussitôt, ces deux groupes et leurs alliés (MUJAO, AQMI, etc.) décident de passer à l'offensive, afin de profiter de l'immobilisme des pays africains et occidentaux qui se sont engagés à assister Bamako à recouvrer son intégrité territoriale et comptant sans doute sur "la molesse" du président Hollande. Les terroristes voulaient s'emparer du Sud-Mali afin de rendre impossible toute opération de reconquête du Nord du pays. L'entrée en action des moyens aériens et aéroterrestres français a donc été décidée en urgence. Elle a toutefois bénéficié du travail de renseignement effectué depuis plusieurs mois par la France, les Etats-Unis et leurs alliés régionaux favorables une reconquête militaire du Nord-Mali. Aussitôt, l'Algérie, longtemps opposée à toute intervention militaire, a autorisé le survol de son territoire par les aéronefs militaires