Situation d’étonnement

Présentation de la situation →

Mlle V. Marie a bénéficié d’une appendicectomie sous coeliscopie avec anesthésie générale en urgence le mercredi 11 avril 2012 à 13h30 suite à des douleurs abdominales et vomissements depuis la veille au soir.
A 14h15, elle sort de la salle d’opération et entre en SSPI accompagnée de l’IADE qui fait ses transmissions orales à l’IDE de SSPI. Mlle V. est extubée et à des constantes stables, TA 110/65, puls 65, température 36.1°C, sat 98%. Elle est consciente et orientée.
Elle a reçue au bloc, 1g de perfalgan, 100mg de Profenid.
A 14h35, l’évaluation de mlle V. révèle une EVA à 6, TA 125/90, puls 85.
L’IDE regarde les prescriptions post-opératoires du médecin anesthésiste, la feuille est vierge. L’IDE débute l’administration de 20mg d’Acupan.
A 15h, le médecin anesthésiste passe voir sa patiente, l’IDE l’informe de l’EVA et l’Acupan. Le médecin anesthésiste note la prescription.

Étonnement→

Le code de la santé public prévoit l’administration de thérapeutique uniquement sur prescription.
L’IDE ne bénéficiait pas de protocoles relatifs à cette intervention.
Pourquoi les prescriptions ne sont elles pas systématiquement écrites ? Oubli ? Manque de temps ?
Pourquoi l’IDE prend telle ce risque ? Habitude ? Méconnaissance de la loi ?

Reflexion→

Mlle V. est algique, il est nécessaire de calmer sa douleur. Le medecin anesthésiste reste présent au bloc opératoire, il est donc possible de le joindre rapidement afin d’obtenir son accord et une prescription écrite.
L’IDE engage sa responsabilité en administrant ce produit, si un quelconque incident se produit elle ne sera pas couverte légalement.
La relation de confiance entre le médecin et l’IDE ne justifie pas cette pratique.
Le but étant que Mlle V. soit soulagée au plus vite dans le respect du cadre