L'équipe du matin commence les toilettes vers 7h00. Elle est constituée de trois aides-soignants, qui se partagent les toilettes et les réfections de lits en trois secteurs. Avec une aide-soignante, nous commencions notre tour par la chambre double, occupée par deux hommes. Elle emmena le premier résident dans la salle de bain, pour lui faire sa toilette au lavabo. Puis elle l'installe dans son fauteuil en attendant le petit déjeuner. Puis, elle s'occupe du deuxième résident, qui présentait une importante incapacité motrice; ce qui nécessite alors une toilette au lit.
L'acte de soins est alors réalisé devant l'autre résident de la chambre.

L'EHPAD est considéré comme un lieu de vie, et le respect de l'intimité des patients reste une priorité. Pourtant, dans cette chambre, il n'y ni rideau, ni paravent. Dans ce cas là, il est difficile de respecter la pudeur du patient alité, qui est dénudé devant l'autre occupant de la chambre. De plus, lors des visites des familles, la situation peut être gênante. Il est délicat de pouvoir conserver une intimité au niveau de ses informations et de sa vie sociale.

Pour améliorer les conditions de cette toilette, plusieurs pistes seraient envisageables: Il faudrait que deux aides-soignants prennent en charge les deux patients simultanément, ainsi ils seraient dans deux pièces différentes. Mais, ces deux résidents font parti du même secteur, et donc leurs soins sont assurés par le même soignant.
Il faut donc privilégier au maximum la protection du corps, c'est à dire cacher les parties intimes avec des serviettes, essayer de se positionner entre les deux lits, éviter de révéler certaines informations confidentielles, et éventuellement mettre en cause la mise en place d'un