Slumdog millionnaire
Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère que les apports en pesticides liés à la consommation d’eau représentent 10 % de la quantité totale ingérée. En conséquence, il paraît logique d’inviter les personnes sensibles à faire attention à la contamination de l’eau qu’elles consomment. C’est ainsi qu’en cas de doute, le WWF et 19 personnalités scientifiques, dont les Pr David Servan-Schreiber et Luc Montagnier, lancent aujourd'hui un appel pour recommander aux individus précités de s’équiper d’un filtre de qualité ou de boire de l’eau en bouteille (malgré son lourd impact environnemental, N.D.L.R.). Un conseil qui semble d’autant plus pertinent que la présence de plusieurs pesticides et résidus de médicaments n’est pas systématiquement évaluée dans l’eau distribuée au robinet. Or, la concentration en substances médicamenteuses dans les eaux des rivières et les nappes phréatiques ne cessent d’augmenter ; les stations d’épuration étant impuissantes à les éliminer toutes, à l’instar des traitements de potabilisation de l’eau…
Face à ce constat, un petit point sur les eaux embouteillées et les filtres à eau n’est pas forcément inutile.
Les eaux minérales et de source ne sont pas systématiquement exemptes de nitrates et de pesticides. Si la teneur de ces