SITUATIONS

1) Je me suis interrogée sur la place de l'activité dans l'accompagnement lors de ma présentation de ma conduite d'activité à l'équipe éducative du Foyer où j'exerce mon stage.
En effet, souhaitant mettre en place un atelier « Jeu de société », je proposais de l'animer un soir en semaine car j'aurai pu observer qu'après le dîner les résidents n'étaient pas occupés et disposaient de temps « libre » où chacun vaquait à ses occupations: Certains s'isolent dans leur chambre, d'autres jouent au baby foot, et encore d’autres regardent la télévision dans la salle collective prévue à cet effet. Ce mardi, soir je terminais à 22h30. Les résidents étaient peu nombreux, certains étaient devant la télé mais ne semblaient pas la regarder. D'autres étaient dans leur chambre, toujours devant la télé. Je suis allée à leur rencontre afin de leur proposer de faire un jeu de société avec moi. Aucun n'était interressé par cette idée. A ce moment-là, j'ai remis en question mon projet d'activité. En effet, comment réaliser cette activité dans de bonnes conditions, si les résidants ne semblent pas très emballés par l'idée d'une activité le soir avant le coucher?
Le reste de la semaine, je n'ai rien proposé et je les laissais vaquer à leurs occupations. Pourtant, pour en avoir discuter avec certains d'entre-eux au moment du dîner, ils seraient interressés par cette activité. Peut être faudrait-il simplement que je revoie à quel moment la proposer. En effet, il n'est pas toujours facile d'obtenir la disponibilité des résidents. Lorsqu'on met en place une activité il est important de tenir compte des emplois du temps et des intérêts des individus à qui on la propose. Dans cette situation, je reconnais avoir été un peu « touchée » par leur refus, car ça ne fait pas plaisir quand on propose quelques chose, que l'ensemble des résidents le refuse. Maintenant, l'activité je la propose pour eux ; s'ils n'en ont pas envie, il est important qu'ils me le fassent savoir.