Socio-démographie des APSL Chapitre 1 : Eléments de socio-démographie du sport 1. Clarification de la notion de sport On a pu montrer en première année que le sport était une notion polysémique (plusieurs sens). Le mot sport recouvre un grand nombre de pratiques, un grand nombre d’objets sociaux, d’objets économiques, d’objets culturels. Cette situation se caractérise en plus par quelque chose de très important, le mot sport renvoie à une positivité dans la société (le mot sport est positif). Cette positivité s’explique historiquement parce que le sport est lié dans son émergence historique à des groupes sociaux dominants (groupes sociaux auxquels on peut aspirer à appartenir). Deuxième axe de cette positivité : il y a une valorisation par les pouvoirs publics (instances dirigeantes) de la notion de sport. Valorisation car le sport véhicule des valeurs qui sont en phase avec notre système économique. Sport est un espace de concurrence, de compétition, c’est une culture de la gagne. Quel que soit le secteur social on ne peut pas critiquer, au contraire on utilise le sport comme un référent. Troisième axe de cette positivité : renvoie au contrôle, c’est un excellent moyen de contrôle social. Quand l’activité est encadrée, organisée, c’est plus facile de contrôler les organisations. Sport concentre les populations sur des lieux de spectacle et de pratiques. Le sport véhicule une positivité qu’il ne faut jamais ignorer. Cependant cette positivité n’est pas homogène. Si on dit sport en général la positivité est là, mais si on commence à détailler, cela est hétérogène, la positivité n’a pas la même valeur en termes social. Il y a une valorisation, voir une hyper-valorisation du sport de haut-niveau. A l’inverse il y a une moindre valorisation de tout ce qui renvoie aux loisirs. Tout ce passe comme s’il y avait une hiérarchie dans les modalités sportives. C’est la référence au haut-niveau qui nous permet la plupart du temps de définir un article de bonne qualité,