Sociolinguistique
clara.mortamet@univ-rouen.fr
Chap. 1 : Le point de vue des linguistes sur la langue et la variation
Chap. 2 : L’objet de la sociolinguistique. W. Labov
Chap. 3 : La variation en français, exemples de quelques études
Bibliographie :
- Que sais-je ? La sociolinguistique Louis-Jean Calvet.
- Bernard Gardin, J.B Marcellesi, Louis Guespin, Introduction à la linguistique, 1987
- M.L Moreau, 1997, Sociolinguistique : concepts de base.
- Labov William, 1976, Sociolinguistique
Chapitre 1
La linguistique de l’invariant.
Martinet dit : « L’idéal linguistique serait sans doute que les interlocuteurs pratiquassent toujours très exactement les mêmes distinctions phoniques, morphologiques et lexicales, en d’autres termes qu’ils fissent tous usage de la même structure linguistique. » Cette langue structurale n’existe pas, c’est un idéal. Les locuteurs ne pratiquent pas toujours la même structure linguistique.
- « Aller au coiffeur/chez le coiffeur », « Etre sur Paris/Etre à Paris », etc.
- Les accents
- Différences lexicales
Dimensions variantes :
- Diachronie : variation dans le temps et dans l’Histoire
- Diatopie : variation dans l’espace
- Diastratie : variation selon l’origine sociale
- Diaphasique : variation selon la situation
La variation pose un problème théorique à qui veut étudier la langue. Deux options possibles :
- Privilégier ce qui ne varie pas, l’invariant.
- Prendre en compte, dans l’étude, ce qui varie aussi.
L’étude de la linguistique contemporaine est une linguistique de l’invariant. Ce qui est paradoxal, c’est d’avoir posé la langue comme une institution sociale. Saussure a construit sa pensée en terme de dichotomie (signifiant/signifié, etc.). On va alors étudier la synchronie, la langue et non la parole, etc.
Vision assez étroite de ce que c’est qu’une langue et en particulier de son emploi. La plupart des linguistes se sont limités à la seule fonction de communication, à l’échange d’informations.
Communiquer pour les humains ce