I. Qu’est-ce que la richesse ?
Pour cette étude un travail de terrain est essentiel car l’administration fiscale interdit la publication ou la diffusion des personnes assujetties à l’impôt sur la fortune, il est ainsi impossible de connaitre l’ampleur réelle de la richesse qu’ils possèdent.
Dans cette première partie, qui est sans aucun doute la plus importante de l’ouvrage, les auteurs vont poser les bases de leur travail de terrain et de leurs recherches sur la véritable signification de « la bourgeoisies ». Ainsi cela nous permettra d’éviter l’amalgame bien trop souvent observé, richesse économique égale bourgeois.
Le problème est de savoir à quel niveau on place la barre? Aujourd’hui, Il est normal de gagner beaucoup d’argent par la réussite professionnelle, la fortune finissant par être perçus comme résultant d’un effort. Il est certain que cette population de riches ou de nouveau riches (entrepreneur, haut fonctionnaire, dirigeant d’entreprise….) peuvent avoir un énorme pouvoir d’achat qui peut être égale voir même supérieur à celui des bourgeois. Mais cela signifierais que l’on réduit cette classe à sa simple dimension matérielle en négligeant bon nombres de facteurs. Bien que la richesse économique et l’une des caractéristiques les plus fortes de la bourgeoisie. les média et la presse mettent généralement l’accent sur la personnalité et le capital économique hors pour durer et être transmise, la fortune doit s’appuyer sur la famille et sur le groupe qui joue un rôle très important. Mais pour se constituer, elle doit aussi mettre en œuvre les efficacités des réseaux qui mobilisent les semblables et qui permettent de prendre conscience des intérêts vitaux de cette classe « la bourgeoisie ».
Pour cela les auteurs vont définir plusieurs types de richesse qui sont à la base des dimensions essentielles de la bourgeoisie :
- La richesse économique : qui englobe le patrimoine et les biens matériels qui sont les prés-requis.

- La richesse sociale,