Sociologie de la famille
Exposé : les solidarités familiales Nous allons traiter de la question des solidarités familiales, vient-elle en concurrence ou en complément des aides de l’État ? A partir d’une citation d’article, « les grands-parents, un rôle à composé » tiré de l’empan, permet de mettre en évidence le rôle important des grands-parents, notamment des grands-mères, dans les relations familiales, et plus particulièrement dans les solidarités intergénérationnelles. « L’activité de grands-parents, plus particulièrement de la grand-mère, est à comprendre comme une période particulière du parcours de vie. Pour certaines grands-mères, s’engager c’est être au cœur de la vie familiale. Elles vont chercher à maintenir leur intégration à l’espace familial et à créer des relations pour « faire famille ». Elles veulent alors rendre visibles et concrets leur travail et leurs préoccupations en tant que grand-mère. Elles vont se rendre utiles, s’occuper des petits enfants pour rendre service. Les solidarités familiales, l’entraide, les relations aux petits enfants prennent une place importante dans la vie des grands-parents. Les données statistiques nous montrent qu’en 1992, parmi les personnes qui ont des petits-enfants en bas âge, 83% les gardent soit pendant les vacances, soit dans la vie quotidienne, et 34% le font très régulièrement de façon quotidienne ou hebdomadaire. » C’est cette place des grands-parents, dans les solidarités familiales, que nous cherchons à travailler, dans un contexte d’individualisation, où dit-on, la famille en tant qu’institution aurait disparue. Certains mettent en évidence, voire dénoncent la crise du lien social dans nos sociétés individualistes. Cette crise passerait par le déclin de l’autorité, la faiblesse des relations familiales et de voisinages, des ratés dans la socialisation des individus. Pour eux, tout se défait, les familles n’accomplissent plus leur devoir de soutien mutuel, de vigilance