INTRODUCTION

La santé étant un vecteur important de l’intégration sociale, la démocratie sanitaire, apparaît comme un enjeu central des politiques publiques. Ce phénomène est amplifié par une crise de la citoyenneté se situant dans les voies habituelles de la consultation démocratique. Il apparaît pourtant que les citoyens, particulièrement les jeunes, sont en mesure de faire preuve de mobilisation.
Dans ce contexte, afin de mieux intégrer les jeunes en les faisant participer aux décisions qui les concernent. C’est d’autant plus vrai que dans le domaine de la santé publique, 96% des garçons et 90% des filles se déclarent en bonne santé. C'est la forme physique, ainsi que la joie de vivre qui prédominent, l'absence de maladie et l'hygiène ne venant qu’en deuxième position. Selon une étude réalisée en 1993 par l'INSERM, leur santé est pourtant beaucoup plus dégradée. Ainsi, un adolescent sur sept a consommé au moins une fois de la drogue, à 18 ans un jeune sur trois fume du tabac et le suicide est la deuxième cause de mortalité des 20-24 ans.
Le territoire local, national et international, lieux privilégiés de synergie opérationnelle entre les acteurs favorisant la proximité et l'écoute du citoyen, est approprié pour développer une politique participative en direction des jeunes dans le domaine de la santé. Ainsi, la participation est actuellement un élément phare de la mise en place de toutes les politiques de santé. Comme on le constate à l’évidence, la jeunesse représente une proportion importante de la population.
La définition de la santé la plus communément admise est celle proposée en 1978 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c'est à dire « un état complet de bien être physique, mental et social » et qui « ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Pour parvenir à cet état de complet de bien être physique, mental et social, l’individu ou le groupe, doit pouvoir identifier et réaliser ses ambitions, satisfaire ses