Sociologie des relations internationales
Première partie : Variables et enjeux
Dans les Relations Internationales, il y a des relations d’interaction et d’interdépendance. Les 1éres font que la modification du comportement d’un acteur entraîne la modification de l’ensemble de la relation (cf questions de sécurité). Les 2° produisent des effets d’agrégat° : les choix individuels cumulés modifient l’ensemble de la relation.
I/ L’identification des acteurs
(notion longtemps réservée aux seuls Etats)
Le primat du politique Des 30’s aux 60’s : école « réaliste » d’origine américaine règne avec comme représentants J.Hertz, H.Kissinger, R.Aron … . S’accordent autour de 3 points :
-réaction aux espérances mises dans les institutions internationales au lendemain de la première guerre mondiale ( Critique la SDN fondée sur des jugements moralistes et donc, idéalistes)
-appartenance à une génération qui a vu la montée des périls totalitaires, affrontement de la seconde guerre mondiale et les deux blocs
-ils partagent enfin des vues pessimistes sur la perfectibilité humaine, scepticisme sur le rôle du droit international public
Les variables clés des réalistes dans leur analyse : l’ Etat, la puissance, l’intérêt national.
Rapport des forces et contraintes systémiques
Avec les Réalistes on parle plus de relations inter étatiques que de relations internationales. Les rapports de force entre Etats sont au cœur de l’analyse. R.Aron veut lire l’histoire des RI à travers deux configuration idéales-typiques : 1/ multipolaire, composée de plusieurs « unités Politiques » comparables par leur taille, leur puissance économique & militaire. Exemple : (Vienne 1815) Cette configuration est plus flexible et donc plus instable. Exemple : effondrement du bloc soviétique accompagné de la guerre en Yougoslavie. 2/ bipolaire, deux coalitions antagonistes dans lesquelles se rangent la plupart des « unités politiques ». Exemple