-les féministes (mai 68) : revendique un certain nombre de différence vis-à-vis des hommes (tâches domestiques, mariage). PIGOU qui est un économiste dit « un homme qui épouse sa femme de ménage fait baisser le PIB » = dénonciation de l’invisibilité du travail des femmes. Le travail domestique des femmes = 1 tiers du PIB. C’est un travail qui n’est pas reconnu.
Il y a des questionnements autour de la sexualité : -contraception (Loi Neuwirth : 1967). Elle est légalisée et c’est une invention fondamentale.
-IVG (Loi Veil : 1974). En 1922, l’avortement entre dans le code pénal. Il y a une évolution lente et quand même des avortements pour les femmes aisées (Belgique, Suisse…). Un débat d’opinion se pose alors autour de la question. En 1972, le procès de Bobigny (l’histoire d’une jeune fille violée et enceinte de son violeur. La mère de la jeune fille va trouver une « fesseuse d’ange » pour la faire avorter. Elles seront condamnées toutes les trois. On peut donc dire que plus un problème d’incarne et plus les politiques peuvent changer.
La question de la famille (60,70) revient au cœur du débat public et sociologique comme elle l’était à la fin du XIXème siècle. Les auteurs comme Le Play et Durkheim mettent en évidence la famille d’abord pour la réformer en soulignant son rôle économique, sociale (cellule de base de la société). A la fin du XXème siècle, on va s’interroger sur les transformations de la famille et aux nouvelles formes familiales.
I. L’essor de ce modèle de la famille moderne
II. De Singly, la famille dite relationnel
III. Le rôle ambigu des pouvoirs publics sur la famille
I. 1) « Naissance de la famille moderne », SHORTER 1977.
Qu’est-ce qu’une famille moderne ?
Elle est opposée à la famille traditionnelle (famille étendue qui regroupent une parenté élargie : les générations partagent le même toit et elle fonctionne pour assurer la transition du patrimoine).
La famille moderne (famille plus resserré et qui est nucléaire : un père, une