Sociologie politique

4899 mots 20 pages
I/ Les mouvements prolétaires : locomotive des « temps modernes »

Tout d’abord, les révolutions peuvent être considérées, au sens de Karl Marx, comme étant la « locomotive de l’histoire » au sens ou celles-ci ont été un facteur indispensable au développement de la modernité et permettent l’essor d’une certaine forme de progrès pour l’humanité, notamment en termes d’acquis sociaux.

A. La dynamique révolutionnaire : espoir et mobilisation collective au cœur de véritables transformations historiques

En premier lieu, les révolutions sont une étape indispensable à la transformation historique de nos sociétés en ce qu’elles permettent de concrétiser un idéal, de tendre vers plus de progrès. Dans son journal de la guerre d’Espagne, Georges Bernanos écrit le 27 novembre 1936 «Déblayer pour reconstruire, sans savoir grand chose du monument futur sinon qu'il sera le plus beau, cela s'appelle faire une Révolution ». L’action sociale permet alors aux hommes de lutter pour un monde meilleur, de défendre un idéal visant à transformer la société existante en vue de l’améliorer, en ce sens l’action collective permet de faire « avancer l’histoire », c'est-à-dire d’impulser des changements qui conduiront vers une nouvelle organisation de la société, ce qui marque ainsi une rupture historique. Pour le sociologue Alain Touraine, un mouvement social est ainsi une « action collective organisée par laquelle un acteur de classe lutte pour la direction sociale de l’historicité dans un ensemble historique concret », c'est-à-dire la lutte pour la détermination des grandes orientations culturelles de la société. Trois principes sont alors à l’œuvre dans le mouvement social : principe d’identité (il y a nous, une classe qui agit), principe d’opposition (il y a nous, mais il y a eux, ceux à qui l’on s’oppose), principe de totalité (idée d’un projet global pour tous). La révolution consiste donc à établir et à imposer un projet alternatif à celui des dominants que l’on conteste. Ainsi,

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