Depuis toujours l’être humain cherche à s’identifier, à et de s’imité les uns par rapport aux autres. L’arrivé des médias ; théâtre, cinéma, télévision, radio accentuent ce phénomène car les modèles sont maintenant exposés partout et ont des caractéristiques semblables. Les médias sont rendus omniprésent, dans la rue dans les métros et dans tous les endroits banals où nous allons. En tant que mère de 2 enfants j’ai connaissance des répercussions causées par ces images. Inconsciemment, nos adolescents et même nos pré-adolescents veulent ressembler à ces vedettes exposées partout ce phénomène est celui de la socialisation. Les enfants apprennent et intériorisent les éléments dont les médias les bombardent, ils les intègrent ensuite à la structure de leur personnalité dans le but de s’adapter à son environnement social. Ces publicités projetées partout ne sont pas de simples et innocents images mais bien des clichés stéréotypés et hypersexualisés. Il n’est plus rare de voir des hommes et des femmes en sous-vêtement dans des positions inappropriées et provocantes. Elles sont rendues banales, elles font parties de notre quotidien. Je témoigne en tant qu’agente de socialisation que les médias sont forcément les principaux responsables de l’hypersexualisation de nos jeunes.

Mes enfants comme tous les autres jeunes de ce monde ont connu une période plus difficile où ils cherchaient à s’identifier, être hot, être populaire. Dans cette période identitaire les agents de socialisation jouent un rôle extrêmement important. En bombardant, nos enfants de publicités les médias sont l’agent de socialisation qui ont le plus d’influence sur eux durant cette phase. Ils perçoivent les publicités comme étant un modèle, la normalité. Ils tentent donc de les mimer car ils veulent correspondre à la norme. Cette norme informelle à caractère stéréotypé et sexuelle affecte beaucoup plus nos gamins qu’on le pense. La représentation stéréotypée des garçons et des filles dans les médias est