Société générale
Les origines de la banque : 1864 - 1893[modifier]
La banque a été fondée par un groupe d'industriels (dont Paulin Talabot qui en fut le premier directeur) et de la famille Rothschild sous le Second Empire, le 4 mai 1864, « pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en France ». Le premier président de la banque est l’influent industriel Eugène Schneider (1805-1875), suivi par Guillaume Deninger, dit Denière, puis par l’Écossais Edouard Blount. La banque développe alors son réseau de manière importante en France, pour posséder un total de 32 postes en province en 1870 dont 15 à Paris[réf. nécessaire]. L’année suivante, la Société générale ouvre un bureau à Londres.
La banque commence à se constituer une clientèle de PME et de particuliers grâce à son réseau. Le siège parisien suit quant à lui les grandes entreprises. Cette même année 1871, la banque accède au marché des émissions publiques françaises. La France connaît cependant une période de marasme économique entre 1871 et 1893, entraînant la faillite de plusieurs établissements bancaires. La Société générale continue son développement et possède 148 guichets en 1889[réf. nécessaire].
Début du XXe siècle : 1894 - 1945[modifier]
À partir de 1894, la banque se structure comme un grand établissement de crédit moderne. Le groupe ne se contente plus de la collecte des dépôts des entreprises et de particuliers, mais s’oriente de manière importante vers les crédits d'exploitation à court terme destinés aux industriels et négociants, mais aussi vers le placement des titres dans le grand public, les emprunts privés français et enfin les emprunts russes. Cette diversification s’accompagne d’une expansion de l’actionnariat, qui passe de 14 000 en 1895 à 122 000 en 1913, et cela grâce aux bonnes performances du groupe.
Après des années difficiles lors de la Première Guerre mondiale, la Société générale devient la première banque française dans les années 1920. Elle accroît