Sociétées face aux risques
1. Quelle définition donne Jules Ferry de l’école laïque ?
Jules Ferry devient ministre de l'Instruction de 1879 à 1882. S'il veut une école laïque, c'est parce qu'il ne veut pas d'une école confessionnelle ; mais il ne veut pas non plus d'une école qui enseignerait les idéaux socialistes. Le seul principe tolérable, c'est le nationalisme.
Dans les écoles confessionnelles, les jeunes reçoivent un enseignement dirigé tout entier contre les institutions modernes.
La loi vise les enfants des deux sexes, de six à treize ans. Elle encadre les possibilités d'absence et prévoit un système gradué de sanctions en cas de manquements répétés et injustifiés. Enfin, elle ouvre la possibilité d'inscrire les enfants dans des établissements privés ou de leur faire donner une instruction à domicile. La scolarité est couronnée par un certificat d'études, ou validée par des examens annuels pour les enfants éduqués dans leur famille.
2. Quelle missions Jules Ferry assigne t-il a l‘école publique ?
L'analyse des directives de J.Ferry montre qu'il assigne à l'école la mission de dispenser une formation essentiellement morale; il demande un enseignement essentiellement pratique en refusant les «discours» et les subtilités de l'éloquence.
3. Quelle loi montre la laïcisation des enseignements à l’école primaire publique ? Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire).
4. Laquelle des trois nouvelles caractéristique de l’école Jules Ferry