Soigne ta chute de flora balzano
Une fois au Québec, le personnage récent un sentiment de rejet au près des québécois et de la société québécoise.
Celui-ci, pour avoir vécu assez longtemps au Québec, s’identifiait désormais comme l’un de leur. Mais, ce sentiment d’appartenance est mis en cause par un manque de réciprocité avec la société québécoise et les québécois. Lorsque la narratrice va chercher un rôle d’actrice pour un film, elle fait une brillante audition mais, elle n’est, malheureusement, pas choisie à cause de l’identité. Le réalisateur lui fait comprendre que «l’infirmière qui [a] [s]on p’tit accent français, ça s’peut pas» (STC 32) de plus, il ajoute «…faut que l’spectateur soit capable de s’identifier»(SCT 32). Finalement, la narratrice se met à l’évidence et elle « [se] rend compte qu’[elle] ne sera jamais québécoise» (32)
En voyant que son Identité est mise en cause, la narratrice éprouve de la peine. Elle se demande bien ce que réalise le réalisateur, car ce dernier «réalise même pas qu’il [lui] fait de la peine», la narratrice parle ainsi pour nous décrire son état d’âme après ce rejet. Toutefois, pour exprimer combien est grande sa peine, la narratrice dit que «’c’est tout un monde quand même, de ne pas réussir à se faire accepter». (33)
Par conséquent, le personnage sent déstabilisé. En effet, la narratrice sent qu’elle n’a pas de contrôle sur sa vie en étant immigrante, «On n’est sûr de rien quand on est immigrant. C’est le grand tâtonnement» nous dit-elle.
Cette perte de contrôle lui donne le sentiment d’infériorité dans la société québécoise. Elle se sent comme un enfant de six ans qui est maladroit et qui a encore beaucoup à apprendre de la vie, elle trouve qu’«on ne comprend pas tout, […] on entre en première