SOINS DE CONFORT
Dans l’extrait n°1, le concept de vulnérabilité apparait lorsque l’auteur dit « entre un soignant de son tétra », on voit ici une forme d’appartenance du patient à son soignant qui est notamment accentué par le fait que l’auteur utilise le mot « apprivoisement ». Ce Grand Corps malade est ici comme un lion en cage, son esprit est vif et apte à comprendre la situation mais il est prisonnier de ce corps qui ne bouge plus et qui le rend totalement inoffensif et vulnérable. Les concepts d’autonomie et de dépendance rejoignent celui de la vulnérabilité lorsque l’auteur nous décris le moment du repas. Il ne peut manger seul il a donc perdu son autonomie « sachez que manger seul pour un tétra est aussi facile que voler pour un homme valide », il est vulnérable car si les gestes sont mal exécutés il pourrait s’étouffer et faire une fausse route « il faut trouver le bon rythme entre chaque bouchée », et il dépend d’Ernest car c’est lui qui lui donne à manger « je remercie Ernest presque à chaque fois qu’il me tend quelque chose à la bouche ». Les concepts de vulnérabilités et de dépendance sont un peu plus prononcés dans le deuxième extrait à cause de ses problèmes de déglutition. En effet Fabien Marsaud n’est plus capable d’aspirer