Introduction : À ce jour j'effectue un stage de dix semaines dans une Unité de Soins Post-Interventionnelle (USPI) ou plus connu sous le nom de « salle de réveil » dans le cadre de ma troisième année d'étude en soins infirmiers.
Ce service est spécialisé dans la neurochirurgie et a une capacité d’accueil de 18 emplacements repartis sur trois box (de 6 emplacements chacun). L’équipe de soins est composée d’une cadre de santé de 14 aides soignants, de 22 infirmiers et de 3 médecins anesthésistes réanimateurs repartis sur un roulement classique de jour / garde / nuit.
Le service accueil des patients provenant de Paris, d’Île de France, de province ou de l’étranger, suite à des chirurgies programmées ou lors des grandes gardes de neurochirurgie. Les pathologies prévalentes sont : les exérèses de tumeurs cérébrales, les laminectomie, les chirurgies de traumatisés crâniens (embarrure) etc... Outre la neurochirurgie, nous prenons également en charge des patients à la suite de chirurgie ORL (Oto-Rhino-Laryngologie) (tympanoplastie, otospongiose, septoplastie etc...) ou de chirurgie ophtalmique (cataracte, vitrectomie, décollement de rétine etc...). 1 La prise en charge d’un patient en salle de réveil est une obligation légale dans un but précisé dans la loi. En effet, selon l’article D.6124-97 de Code de la santé publique, l’USPI a pour objet « de contrôler les effets résiduels des médicaments anesthésiques et leur élimination et de faire face, en tenant compte de l’état de santé du patient, aux complications éventuelles liées à l’intervention ou à l’anesthésie 2». Dans ce but, le Code de la santé publique décrit très exactement les normes inhérentes à ce lieu dans les articles D.6124-91 à 103. En USPI le patient bénéficie donc d’une surveillance clinique et instrumentale constante et adaptée à son état et à sa pathologie.
Pour finir, en salle de réveil, les familles ne sont pas autorisées. Ceci signifie alors que nous, personnels soignants, sommes seules à prendre en