Soleil cou coupé
Aimé Césaire est un poète, dramaturge et politicien, il a longtemps milité pour son pays. Dans ses poèmes il dénonce la colonisation, le racisme et il défend les droits des nègres. Son œuvre principal est le Cahier d’un retour au pays natal. Ici on a le poème « Barbare » issu du recueil Soleil Cou Coupé. Dans ce recueil il exprime sa révolte contre le colon qui, pour lui, décapite la puissance créatrice du continent noir et de sa culture.
Comment Aimé Césaire dénonce par l’intermédiaire d’un monde animalier et en quoi ce poème appartient-il au surréalisme ?
Aimé Césaire situe le poème dans un monde animalier où il fait métaphoriquement la dénonciation de la colonisation. Le poème appartient au genre surréalisme.
Dans ce poème Aimé Césaire dénonce la colonisation par l’intermédiaire du monde animalier. Il n’emploie pas les mots « colons », « blancs » ou encore « nègres ». Il personnifie le monde animalier et dénonce de cette façon. Dans la 1ère strophe du poème Aimé Césaire emploi l’expression « ma carcasse de cuivre jaune », il ne parle pas de lui mais de toute sa communauté des îles colonisés. Il emploie le terme « carcasse » qui fait penser à « carapace », pour bien montrer que son peuple a subi mais que cela ne fait que « frapper la carcasse » mais ne change pas les idées, les valeurs. Au vers qui suivent « la lune dévore dans la soupente de la rouille les os barbares des lâches bêtes rodeuses du mensonge ». Par ces termes Aimé Césaire veut dire qu’au final les « mauvaises » personnes, comme les colons, sont punis. On devine qu’ils parlent des colons avec « du mensonge » qui rappelle les escroqueries des Européens qui vendaient de la verroterie qui brille sans valeur aux Indiens d’Amérique, peuple qui comme le sien a été opprimé, mais aussi avec « bêtes » métaphores animalières qui fait immédiatement penser aux méchants colons. À la strophe suivante il fait allusion à ses semblables qui ont refusé l’occupation, qui se sont révolté ! « Le