Solidarité familiale
La canicule de l’été 2003 et ses terribles répercutions nous a montré à tous qu’un peu plus de solidarité familiale dans notre pays aurait sûrement limité le nombre de personnes disparurent.
La famille n'a pas, d'un point de vue juridique, la personnalité morale, c'est-à-dire qu'elle n'est pas une entité pourvue de droits et apte à les exercer, mais les relations entre ses membres sont régies par une réglementation précise
La famille, qui était à l'origine une structure forte, contraignante et hiérarchisée, plaçant ses membres sous l'autorité du chef de famille, c'est-à-dire le père, a évolué vers un affaiblissement de ses liens et une par une prise d'autonomie des individus qui la composent.
En un peu moins d’un siècle, la famille a donc beaucoup évolué. En terme de structure tout d’abord, dans la mesure où différentes formes de familles existent : des familles classiques avec les parents et leurs enfants, des familles recomposées, c’est à dire l’union de deux membres habitant avec les enfants qu’ils avaient eu d’une première union, les familles monoparentales (composées d’un seul parent). La famille a aussi évolué quant à sa taille. Le nombre d’enfants moyen a en effet considérablement diminué passant de quatre au début de 20ième siècle à moins de deux aujourd’hui. De plus, dans la majeur partie des cas, les grands parents ne vivent plus sous le, même toit que leurs enfants comme cela se faisait auparavant.
Le lien familial crée des obligations à la charge de ses membres envers les autres : obligation pour les parents d'assumer financièrement, d'élever et d'éduquer leurs enfants ; obligations pour les ascendants et descendants, mais aussi pour les gendres et belles-filles envers leurs beaux-parents et réciproquement obligation de fournir des aliments à leurs parents ou alliés dans le besoin. Il détermine les relations patrimoniales entre certains de ses membres et particulièrement entre les époux, dans le