il n’existe pas de solutions radicales, rapides ou faciles.La délinquance n’est pas une maladie de vingt-quatre heures qui affecte un enfant à la façon d’un virus. On a vu précédenment combien certaines des motivations qui poussent les jeunes à la délinquance peuvent être complexes et profondes. un enfant ne devient pas un délinquant de but en blanc, mais à la suite d’une longue série de réactions compliquées,il ne sera pas facile d’élaborer un plan pratique pour l’aider.Toute personne, toute collectivité,qui veut résoudre un problème concret de delinquance doit savoir qu’elle entreprend une opération longue et délicate, souvent décourageante et lente à produire des résultats, qui exige beaucoup d’argent, de temps et d’efforts. Sauf ce qu'il faut savoir , c'est que les effets et les conséquences de la délinquance sont deux fois plus coûteux que ses solutions .
De plus il faut ajouter que ce n’est pas un problème à laisser aux écoles, tribunaux de police ou à des organismes spécialisés mais plutôt à la collectivité toute entière.
Personne ne peut nier que nous voudrions que tous les enfants soient en bonne santé, nous souhaiterions que leurs parents soient bons, sages, affectueux. C’est rarement le cas. Le mieux que nous puissions espérer comme solution, dans la lutte contre la délinquance, c’est une opération en deux temps. Tout d'abord , tenter d’aider les parents à mieux comprendre et à mieux exercer leur rôle. Ensuite, essayer de développer chez les jeunes des habitudes,des compétences,une compréhension et des attitudes”qui en feront de meilleurs parents pour la prochaine génération. U n e telle tâche peut être accomplie en partie grâce à l’action c o m m u n e de l’école,et des groupements de jeunesse.
Fréquemment, pour diverses raisons, les délinquants n’ont pas de relations satisfaisantes ou rassurantes avec leurs parents.
I1 est rare qu’ils puissent discuter d’un problème quelconque avec eux. Ils ne sont pas encouragés à faire partager leur vie ou leurs