Lors du scandale de British Petroleum, les dirigeants de l’entreprise ont très bien communiqué les informations de l’événement aux médias. Ils ont assumés l’entière responsabilité de leur acte vis-à-vis l’impact que tout cela a causé. Ils ont communiqué avec la presse, les médias, les réseaux sociaux ainsi que leur site web qui a été renommé pour un site en crise. De plus, lors des explications de la crise, le groupe britannique a parlé de la crise en faisant allusion à Deepwater Horizon comme la cause de l’explosion de la plateforme.
Tout d’abord, pour ce qui est des solutions réactives, BP a commis une première erreur puisqu’ils ont mis plusieurs jours à informer le monde de ce qui se passait dans le golfe du Mexique. La fuite a commencé le 12 Avril et ce n’est que quelques jours plus tard que BP s’est addressé aux médias pour les informer de la situation. En tant qu’entreprise mondialement reconnue, ils avaient comme devoir de communiqué avec la presse dès la première heure pour afin de rassurer la population et leur montrer que la compagnie ne prennait pas la situation à la légère. Le premier signe de sensibilité d’une entreprise face à un événement est la vitesse à laquelle elle s’attaque au problème. Le premier impact lorsqu’un scandal intervient est le changement de la perception de l’entreprise aux yeux des individus. Si l’entreprise ne parvient pas à convaincre les gens des efforts qu’elle déploie pour résoudre la situation elle en paiera longtemps le prix. Dans un tel cas, la vitesse d’action est un signe important de la considération eu l’on porte à un événement. De plus, quelque jours après l’incident, BP a progressivement mis la faute sur Transocean afin de faire dévier l’attention de sur eux-mêmes. Lors d’un accident comme celui-ci, le bon comportement à adopter aurait été de régler leurs problèmes entre elles directement et non par le biais des médias puisque tous les deux avaient comme responsabilité de s’assurer du bon fonctionnement de la