Sommes-nous libres et responsables, ou déterminés et innocents?

1119 mots 5 pages
Dans la vie de tous les jours, plusieurs décisions doivent être prises pour créer notre future. Cela nous porte à la question suivante : sommes-nous libres et responsables, ou déterminés et innocents? En d’autres mots, l’humain a-t-il vraiment le choix de prendre une décision librement où il se produit ce qu’il devait arriver (destin)? Voilà ce que je vais expliquer à l’aide de deux philosophes reconnus. Le texte sera divisé en trois paragraphes, l’idée de Nietzsche à l’aide du texte «L’erreur du libre arbitre», l’idée de Sarte à l’aide du texte «L’existentialisme est un humanisme» et mon point de vue personnel pour terminer.
Premièrement, je vais parler du point de vue de Nietzsche à l’aide de son texte «L’erreur du libre arbitre». Il précise au tout début que le fait de rendre la responsabilité à la personne est un tour de passe-passe des théologiens dans le but de nous rendre plus dépendants d’eux. De plus, le fait de donner la responsabilité à quelqu’un est souvent pour punir ou juger celui-ci. Nietzsche dit que nous sommes innocents et que ce qui arrive devait arriver ainsi. Le fait de donner la responsabilité à la personne vient donc enlever son innocence. D’après lui, la volonté est quelque chose qui a été inventée par les prêtres pour pouvoir punir les gens coupables qui ont fait un choix supposément mauvais. Nous sommes donc innocents des choix entrepris au cours de notre vie, car ceux-ci ont été influencés par des forces inconnues qui nous entourent. Nietzsche précise aussi que personne ne peut donner à l’homme ses qualités. Personne n’est responsable du fait qu’il existe, dit-il. Donc, le fait qu’il soit grand aux yeux bleus, qu’il habite à Montréal ou à Laval, qu’il soit pauvre ou riche ne provient de personne. On est une personne dans l’univers un point c’est tout! On ne peut donc aucunement juger, blâmer et/ou culpabiliser ma personne, car le fait que je fasse partie d’un tout signifie que lorsque l`on me blâme on blâme le tout (l’univers), mais on

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