Sommes-nous responsables de nos désirs
Il est demandé au candidat : - de répondre à la question posée explicitement ou implicitement dans le sujet ; - de construire une argumentation à partir d’une problématique qu’il devra élaborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rédiger en utilisant un vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un plan cohérent qui ménage l’équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.
Sujet = Dans quelle mesure une hausse de la rentabilité peut-elle stimuler l’investissement ?
DOCUMENT 1 – Evolution du taux de marge, du taux d’autofinancement et du taux d’investissement des sociétés non financières en France (en %)
(Source : Insee 2011)
DOCUMENT 2 –
La remontée des profits ne s’est pas accompagnée, à partir de 1990, d’une reprise importante des investissements, parce que les entreprises ont fait face à un important déficit de demande. En tout état de cause, il peut sembler utile de mettre à l’ordre du jour la question, beaucoup débattue il y a une quinzaine d’années, de l’existence d’un niveau optimal (pour la croissance) de la part salariale, au dessous duquel la part française se situerait peut être actuellement. Une hausse généralisée des salaires est-elle alors souhaitable pour stimuler à la fois la consommation et l’investissement ? Si certains effets bénéfiques pouvaient, on l’a vu, apparaître au niveau macroéconomique, il n’en demeure pas moins que toute hausse du coût du travail peut en réduire la demande. Elle risque par ailleurs d’accroître les contraintes de compétitivité pesant sur certains secteurs, surtout dans le contexte actuel de mondialisation accrue.
(Source : Nicolas Cabry, « Le partage de la valeur ajoutée », Ecoflash, Novembre 2005) DOCUMENT 3 –
Le financement sur fonds