1. PARTIE:
Tout d'abord, d'après le Petit Larousse, la liberté est la possibilité d'agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque. En ce qui concerne le mot décision, c'est un acte par lequel quelqu'un opte pour une solution, décide quelque chose. On parle alors de résolution ou de choix. Pour être libre dans nos décisions, il faudrait déjà être libre. Malheureusement, je ne pense pas que nous le sommes réellement pour les prendre en son âme et conscience. Quant au philosophe allemand du 19e siècle, Karl Marx, appartenant au courant matérialiste, il pense que l'individu n'est pas vraiment un être libre. Selon lui, l'homme se définit principalement par sa vie sociale. Sa vie matérielle détermine sa véritable existence et sa conscience. Dans l'idéologie allemande, il déclare que: «les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes». De nos jours, cette situation n'est pas étonnante puisque, l'originalité tant sur le plan intellectuel, politique, artistique, que, culturel, semble déjà faire défaut. En effet, il y a une classe dominante qui possède tout l'appareil de production intellectuel. Celle-ci dicte son bon vouloir à une majorité étouffée par de nombreuses obligations comme les dettes contractées afin de survivre. Dans de telles conditions, il est difficile de penser que l'homme qui n'appartient pas à cette élite puisse avoir la liberté de prendre des décisions. À partir de ce fait, nous pouvons comprendre aisément que pour la plupart d'entre nous, les prises de décisions sont ordonnées de façon subliminale en l'occurrence par les médias. Selon Marx, tout cela est le résultat de déterminismes économiques avec cependant la possibilité de se libérer par l'action collective. En bref, de nombreuses personnes composant la société tendent à partager l'avis des penseurs matérialistes qui souligne que la primauté est donnée à la vie économique. Pour ma part, je pense que nous ne sommes pas