sondages d'opinion et démocratie
Selon J. Antoine, un des fondateurs de la Sofres « Le sondage d’opinion est promis à un avenir brillant et efficace, il contribuera au progrès de la conscience civique et collective, par là, au fonctionnement de la démocratie ».
Crée dans les années 30’s par Gallup qui réussit à prévoir la réélection de Roosevelt en 1936, le sondage d’opinion, définit comme une opération visant à donner une indication quantitative de l’opinion d’une population au moyen d’un échantillon représentatif de cette population, s’impose de plus en plus dans le paysage politique, devenant rapidement le représentant de l’opinion publique. Considérés comme la voix du peuple, ces derniers deviennent rapidement un outil banal voire indispensable à la vie politique. En effet ils rappellent et renforcent le principe démocratique fondamental selon lequel la souveraineté émane du peuple permettant de dépasser le caractère représentatif de nos régimes contemporains qui s’exprime au travers des élections. Pour autant, depuis quelques années la légitimité des sondages d’opinion est remise en cause : il serait une construction artificielle de l’opinion publique qui déformerait l’avis des citoyens et renforceraient les dérives du système politique.
Quelles sont les relations entre sondages d’opinion et démocratie ? Alors que la les sondages d’opinion résultent du principe fondamental de la démocratie comment peuvent-ils s’affaiblir mutuellement ?
I. Les sondages d’opinion et la démocratie : une légitimité mutuelle
A. Les sondages d’opinions apport positif à la démocratie
o Bryce : dernière étape de lé démocratie : source du pouvoir qui gouverne o Gallup : pallier les imperfections de la démocratie représentative : participation réelle et continue du peuple : « mini référendum » mieux que les élections o Renforcement de la démocratie : réaliser le rêve de la démocratie directe ou la volonté du peuple pourrait être connue en permanence
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