Lecture analytique:

L’œuvre étudiée est Sonnet V des Sonnets d'amour de Jean de Sponde (publication posthume, vers 1598). Ce poème est une œuvre de type Baroque qui montre la souffrance que peut causer l'amour quand la personne aimée est absente.
En quoi ce poème est il lyrique ? Comment le poète exprime-t-il sa souffrance ?

Tout d'abord, le poète veux exprimer sa souffrance due à l'absence de la femme aimée par de nombreuses marques de la première personne. Le « moi » du poète est alors le sujet central.
Ensuite, il montre sa souffrance de l'« absence » (vers 2) de la femme aimée. En effet, il n'as aucune adresse directe à la femme aimée. Elle n'est désignée que à la troisième personne et sans être nommée, il exprime sa douleur de ne pas l'avoir vue « moi de ne la voir point » au vers 14 renforcé par l'antithèse « lui de l'avoir vue » (vers 14) et il lance une métaphore sur la femme qu'il aime en parlant d'elle comme si elle était une « déesse » (v.12).
Ensuite, il exprime une souffrance intense et montre son « martyre » (v. 1) grâce à un champs lexical de la souffrance. Car il souffre moralement et physiquement.
De plus, il personnifie la souffrance pour montrer qu'il doit subir cela et qu'il est impuissant.
Enfin, il veux montrer que sa souffrance est perpétuelle grâce au champs lexical du mouvement « l'infini mouvement de mes roulants ennuis » (v.7), de la répétition « Un chagrin survenant mille chagrins m'attire » (v.5) et du temps qui lui « donne l'absence, et les jours, et les nuits » (v.2). De plus, il utilise les valeurs de l'indicatif présent, c'est à dire le présent d’énonciation et d'habitude et rédige des phrases longues et complexes pour valoriser cette souffrance perpétuelle.

Dans ce poème, l'auteur est amoureusement tourmenté et est confus . Effectivement, dans le vers trois il dit « Je ne sais que je suis ». En outre, il démontre que la souffrance engendre la négations de l'être tels que au vers 8 « et je le sens mais je ne