Sorcières
Origine :
Le mot sorcier apparaît pour la première fois en 589, il désigne alors un paysan, c’est quelque siècle plus tard qu’il va devenir la victime privilégiée de la superstition ; le paysan est une personne qui travaille la terre, les plantes et qui vit dans la nature en harmonie avec celle-ci.
Les sorcières étaient simplement des femmes qui par circonstance ou par la force du hasard se retrouvaient seules et solitaires (veuve, disgrâce physique, n’ayant pas su se marier à temps, …) A l’époque leur seul moyen de survie était de vendre soit ce qu’elles récoltaient, soit ce qu’elles faisaient de leurs mains – à savoir plantes, baies, pommades, baumes, et recettes diverses.
Il suffisait d'habiter en dehors du village et de préparer des potions à base de "simples" ou plantes ou tout simplement le fait de vivre sans relation avec son voisinage pour qu'immanquablement le ou la pauvre hère soit associé(e) au mal.
Très intuitives, observatrices et près de la nature elles savaient où, quand, comment récolter les simples – en fonction de la lune, du lever où coucher de soleil, …Travaillant avec les énergies de la terre, elles soignaient les personnes – par magnétisme, phytothérapie, homéopathie, … ces méthodes existent depuis la nuit des temps (Egyptiens, Mayas, …).
Cette solitude et cette forme de métier – de même que les forgerons, les bergers, les bûcherons (mais eux c’était des hommes) – les mettaient en marge de la société.
Elles étaient mystérieuses par leur savoir, respectée pour leurs connaissances et craintes à cause des énergies inexplicables qu’elles manipulaient. Ne pas oublier que les médecins n’existaient que très rarement et étaient très cher ou réservés aux nobles et éventuellement aux bourgeois.
En plus la femme en général a toujours été un être mystérieux de par sa physiologie. Le côté enfantement, le mystère de ses «règles», de son sexe caché (tout est à l’intérieur), le coté sensitif et intuitif, la facilité