Procédures et jugements des sorcières

Introduction :

Au Moyen-âge, il survient une vague de sorcières et sorciers inculpés, jugés et très souvent exécuté. La plupart du temps les enquêtes commençaient avec des guerres de voisinages, jusqu'à devenir une enquête de sorcellerie. L’un des voisins accuse, ce qui peut être pour leur bien-être matériel (acquérir la terre de l’accusé si celui-ci est jugé coupable, la femme d’un paysan sans aucune prouvant justifier son accusation. Ainsi, une procédure menée généralement par un inquisiteur, peut débuter. L’accusé est questionné, frappé et torturé pour avouer ces faits. Après la torture, viens la mise à mort.

Développement :

Un début de procès peut débuter dans une banale dispute de voisins ou bien déclenchée par la rumeur . Suite à ces querelles, le paysan contrarié et énervé, va accuser la femme du voisin concerné d’actes de sorcellerie. C’est alors que la police intervient et mène une enquête. Souvent, les policiers cherchent des indices qui prouvent que l’accusé n’a pas respecté les règles de la vie commune (par exemple, se lever à la même heure que tout le monde, ne pas être en retard au repas de midi,etc.)Ce qui peut les enduire à dire qu’elle participe à le Sabbat ou fait des maléfices. Ils cherchent des preuves telles que des témoignages qui peuvent incorporer des mensonges. En effet, le paysan peut demander à certains amis proches de témoigner en sa faveur en racontant que celui-ci est tombé malade après avoir mangé chez l’accusé ou bien l’avoir espionné en train de faire des sorties tardives dans la nuit.

Lorsque l'inquisiteur a assez de preuves, il a le pouvoir de fouiller chez l'accusé afin de trouver d’autres preuves. Mais, si le manque de témoin, effrayés par l’accusé, se fait ressentir, alors cela encouragera le juge à prendre en considération la rumeur et la suspicion. L'arrestation se fait tôt dans le matin pour éviter une éventuelle fuite des rumeurs et une manifestation des villageois.