Søren Sorensen Chimiste danois, né en 1868 et mort en 1939, Sorensen dirigea le prestigieux laboratoire de Carlsberg à Copenhague et proposa l’échelle de mesure du degré d'acidité d'une solution. En effet, alors qu’il travaillait sur les effets des concentrations de quelques ions sur des protéines, il remarque l’importance des ions hydrogènes. En 1909, il introduisit le concept de pH, le sigle de potentiel hydrogène. Cette échelle permet d’indiquer le taux de concentration des ions hydrogènes et mesure ainsi l’acidité ou la basicité d’une solution aqueuse. Si le pH est supérieur à 7, la solution est basique, si le pH est égale à 7, la solution est neutre et si le pH est inférieur à 7 alors la solution est acide. Le pH se mesure à l’aide de papier pH, de pH-mètre ou encore d’indicateurs de pH (composés chimiques) dont la couleur du produit change en fonction de l’acidité ou de la basicité de la solution : le rouge de Crésol, par exemple devient rouge si la solution est acide, et jaune si la solution est basique.
Mais il existe également des indicateurs de pH naturels tels que certains pétales de fleurs : les roses, les violettes, les pensées, les pétunias… ou le chou rouge. Il suffit de faire bouillir de l’eau contenant des feuilles de choux et d’y ajouter une solution dont nous voulons connaitre l’acidité ou la basicité. Si l’eau devient rose, la solution est acide, si elle devient bleue, elle est basique.
Depuis le milieu du XXe siècle, l’IUPAC (ONG s’intéressant aux progrès en chimie) reconnaît officiellement la théorie de Sorensen du pH. Elle est utilisée dans les programmes scolaires et les dictionnaires. Aujourd’hui, l’IUPAC donne une définition du pH à partir d’une méthode électrochimique expérimentale qui consiste à utiliser la relation de Nernst.
Cette définition du pH a été standardisée en