sources
Jean-Daniel Reynaud, Revue française de sociologie, Travail: D'Autres Jalons, 1988
Helmut: Les bases de l'organisation. Lernen und Lehren, Norderstedt 2011 Apprendre et enseigner, Norderstedt 2011
ROETHLISBERG et DICKSON, Management and the Worker, Harvard Univ Press, 1939
ARGYRIS (C.), 1970, Participation et organisation, Paris, Dunod, p.56
"La face cachée de l'organisation est une récente publication des Presses de l'Université de Montréal dans laquelle les auteurs, Luc Brunet et André Savoie, tous deux professeurs au Département de psychologie de l'Université de Montréal, dégagent une synthèse des connaissances sur la communication organisationnelle produites depuis près d'une décennie par les trois équipes de travail successives de l'Équipe de recherche sur les groupes informels (ERGI) (1993, 1995, 1997). Les auteurs le destinent au monde de la praxis, tels les gestionnaires et les consultants en entreprise, mais également à la communauté universitaire, c'est-à-dire les chercheurs, les étudiants en psychologie du travail et ceux qui recourent, dans leurs activités de recherche, aux théories de l'organisation.
Les groupes informels sont les regroupements d'individus formés au sein d'une organisation sans que leur réunion n'ait été prévue par ce que les auteurs nomment « l'autorité légitime », c'est-à-dire « l'autorité formelle », qui relève de la structure hiérarchique telle qu'instaurée par la direction de l'entreprise. Constituées à partir d'affinités personnelles mutuelles, les relations interpersonnelles qui ont cours dans ces groupes invisibles - mais non moins réels - assurent la satisfaction de besoins socioaffectifs et/ou politiques. Ces groupes peuvent agir en conformité avec les attentes patronales, voire même leur prêter appui. Ils peuvent en revanche prendre forme en réaction à un climat d'incertitude qui motive ses membres à tenter de