Soutenance
Données :
Le béton des réservoirs d’eau est dimensionné selon le Fascicule 74 et non le BAEL.
L’étanchéité du béton dépend de sa classe A, B, C ou D :
Classe A : Ouvrages dont l’étanchéité est assurée par la structure seule.
Classe B : Ouvrages dont l’étanchéité est assurée par la structure complétée par un revêtement d’imperméabilisation.
Classe C : Ouvrages dont l’étanchéité est assurée par un revêtement d’étanchéité, adhérent ou indépendant du support, la structure assurant uniquement une fonction mécanique.
Classe D : Ouvrages construits à l’aide d’éléments préfabriqués.
Le CCTP du lot Gros Œuvre décrit un béton de classe A et calculé selon de Fascicule 74 pour les bacs tampon. De plus, le CCTP du lot Carrelage décrit un cuvelage comme revêtement intérieur.
Le béton étant de classe A, donc étanche, un cuvelage ne semblait pas nécessaire pour assurer l’étanchéité de l’ouvrage. La seule contrainte dans la suppression du cuvelage était alors l’exposition du béton à l’eau chlorée. Aussi, le remplacement du complexe « béton étanche de classe XF1 (courant) +cuvelage » par un béton étanche de classe XD2. Les bétons de classe d’exposition XD2 sont insensibles aux attaques du chlore.
Extrait du fascicule 74 (p120) : Chapitre 15 : EPREUVES ET RECEPTION DES OUVRAGES
15.1.1.2 Essais en eau et épreuves de charges ; d) Constatation des fuites
« Une simple tache humide, sans suintement, ne fait pas obstacle à la réception, si elle est temporaire et disparaît rapidement après la mise en eau.
A l´expiration de ce délai et compte tenu de l´évaporation, les pertes ne doivent pas dépasser une valeur moyenne de 500 cm3 par mètre carré de paroi mouillée et par jour pour un réservoir sans revêtement, et 250 cm3 pour un réservoir muni d´un revêtement d´imperméabilisation ou d´étanchéité. Cette condition peut être considérée comme remplie, si l´on ne constate pas de fuite apparente. »
Or, cette tolérance de fuite n’est pas acceptable dans