Souvenir de la nuit de valogne
17). — Ne marquez pas de pause à la fin des vers 5 et 47 afin de respecter le rejet au vers suivant.Vous procéderez à l’explication linéaire de ce poème en étudiant comment, par-delà la souffrance du deuil, le poète se remémore les instants de bonheur pur. Vous verrez que le poète entre progressivement dans le souvenir d’une vie de famille insouciante (strophes 1 à 5); vous analyserez ensuite, de la strophe 6 à la strophe 9, comment Léopoldine devient le centre de cette évocation; enfin, à partir de la strophe 10 vous montrerez que le conte final inventé par le poète donne de l’unité à la famille et au souvenir. Les cinq premières strophes font naître le souvenir entrecoupé par le lyrisme et par les arrêts de la mémoire. Le premier vers, «Ô …afficher plus de contenu…
9-10): la douceur autant que la mélancolie stoppent la progression du souvenir. La fin de la strophe 1 est arrêtée par les trois points de suspension. La seconde strophe relance la remémoration par une digression géographique qui contourne le souvenir de Léopoldine pour faire surgir le lieu de leur résidence. L’adresse au lecteur «Connaissez-vous» (v. 5) forme comme une diversion, en même temps qu’elle associe un tiers au dialogue que le poète engage avec lui-même et ses souvenirs. Le lieu mélange la précision («la colline / Qui joint Montlignon à Saint-Leu», v. 6) à la poésie des noms: c’est une colline — et un enjambement du vers 5 au vers 6 — qui joint les deux