Souveraineté de la Veme république
Victor Hugo disait « Au point de vue politique, il n'y a qu'un seul principe, la souveraineté de l'homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s'appelle Liberté. ». Pour nous, le point de vue intéressant sera le point de vue étatique, point central de ce phénomène, la souveraineté est le libre arbitre, mais pour l’état. Elle correspond à la liberté de l’état qui en bénéficie de choisir son destin et le porter dans l’histoire. Jean Bodin lui disait de la souveraineté que c’était un pouvoir de contraindre sans être contraint (Les six livres de la République, 1576) .
Donc cette capacité politique de l’état lui permet d’instaurer ses choix, et de se faire entendre pour son cadre personnel. C'est donc une liberté de décision qui ramène à l'idée de Karl Schmitt idée qui est que : " Est souverain qui décide de circonstances exceptionnelles." C'est une décision de pleine souveraineté.
Elle possède plusieurs nuances d’elle même, et elle ne serait mieux définie que par Esmein, il la définie comme « Ce qui constitue en droit une nation, c’est l’existence dans cette société d’hommes d’une autorité supérieure aux volontés individuelles. Cette autorité, qui naturellement ne reconnait point la puissance supérieure ou concurrente quant aux rapports qu’elle régit s’appelle la souveraineté. Elle a deux faces : la souveraineté interne, ou le droit de commander à tous citoyens composant la nation, et même à ceux qui résident sur le territoire national ; la souveraineté extérieure, ou le droit de représenter la nation et de l’engager dans ses rapports avec les autres nations. ». À partir de ce moment là, grâce à lui, nous apprenons que la souveraineté se divise en deux formes. D’un coté, nous avons donc la souveraineté interne qui implique l'exclusivité de sa compétence sur le territoire national (souveraineté interne) et son indépendance absolue dans l'ordre international où il n'est limité que par ses propres