Spinnoza - la liberté d'expression
468 mots
2 pages
Ensuite, dans sa deuxième partie, Spinoza déduit les conséquences de ce qui précède. En effet, comme le souverain décide des droits et des devoirs de chacun, ces derniers seraient en danger si chacun décidait de ne pas obéir à ces règles misent en place, autrement dit d’agir par son propre décret. Mais cependant, l’auteur soulève le fait suivant, même si certes nous ne pouvons agir de la façon que nous estimons la meilleure pour nous, nous pouvons toujours conserver nos opinions et nos jugement sans être blâmé pour cela. De plus, nous pouvons faire partager ces idées à qui veut les entendre, revenant ainsi à une autre valeur essentielle : la liberté d’expression. Si nous reprenons un exemple politique, le président de la République, ainsi que tous ses ministres décident de lois que chaque citoyen doit respecter. Mais imaginons maintenant que quelque individu décide d’aller à l’encontre de ces lois, et d’appliquer ses propres lois, en fonction de ses opinions personnelles, dans ce cas, la France deviendrait un pays Anarchique. Alors que si, au lieu d’agir, cette personne soumettait ses idées à qui de droit, en les expliquant clairement et les argumentant, il pourrait obtenir des lois en adéquation avec ses convictions, sans pour autant se mettre hors la loi, et déranger qui que ce soit.
Enfin, dans une dernière partie, Spinoza marque avec précision les limites de la liberté d'expression: il faut qu'elle soit réduite à ce que la raison et le jugement ont produit. En effet S'il y a une intention de transformer l'Etat c'est à dire d'agir, la parole devient un instrument et non plus une expression. Dès lors la liberté d'expression n'est plus dans sa pureté qui consiste à permettre de penser par soi-même devant tous ceux qui pensent, mais de prendre le pouvoir face à ces autres individus, en estimant que nous seul détenons la vérité vraie, et ainsi voulant la faire subir à tous. Dans ce cas, les libertés qui nous sont accordées se retrouvent perverties, et certains