Spleen et idéal
Michel
ANTHOLOGIE
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1èreL2
LES
FLEURS
DU
MAL
LES
FLEURS
DU
MAL
Dans Spleen & idéal, Baudelaire utilisa des animaux dans ses poèmes. J’ai choisis ce thème car on voit tout le talent du poète Charles Baudelaire qui se retrouve dans les poèmes des animaux, dans «l’albatros » entre autre, il exprime ses sentiments en créant quelque chose de beau …
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
L’ALBATROS
L’ALBATROS
Ce poème est l’un de mes préférés car il est fondé sur une double comparaison. L’albatros est personnifié étant donné que Baudelaire est comparé à l’oiseau. L’albatros est évoqué dans toute sa grandeur comme le confirme l’enjambement des vers 1 et 2 qui suggère l’immensité des espaces que l’albatros a à parcourir. L’oiseau donne une impression de majesté, fait de fluidité, comme l’eau sur laquelle vogue le navire. Le poème de Baudelaire donne de l’albatros deux visions radicalement opposées : Autant l’oiseau est un oiseau majestueux à l’allure souveraine, autant lorsqu’il se pose il parait ridicule. Grâce à cette personnification et ces comparaisons, ce poème m’a beaucoup plu …
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