Spleen baudelaire les fleurs du mal
Le ciel est comparé à un couvercle "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle". Cette comparaison est poursuit dans le vers 3 car l'horizon n'offre plus de perspective sinon celle du "cercle"du couvercle. La terre devient "un cachot humide"dont on évoque les"plafonds pourris" et "les murs" tandis que la pluie se transforme en barreaux d'une prison " "étalant ses immenses traînées/d'une vaste prison imite les barreaux". On a la description d'un monde vertical ( contraire d'horizontal : il n'y a plus d'horizon) et fermé.< Cette sensation d'enfermement est accentuée par l'obscurité du lieu . "Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits" : relevez l'oxymore "jour noir", la métaphore "verser un jour" et la …afficher plus de contenu…
+ Souffrance qui n'en finit pas: le présent à valeur de répétion éternelle.+ les sonorités nasales en (on) (an) + enjambements qui ralentissent le rythme.< Cet accablement est aussi souligné par la syntaxe elle-même: l'anaphore de la conjonction de subordination "quand", les propositions subordonnées circonstancielles de temps dans les 3 1ers quatrains "Quand.." avec un effet de reprise aux vers 3 et 11 " Et que.." créent une sensation de pesanteur, d'accablement qui va crescendo. (la proposition principale n'apparaît qu'au vers 9). Le poème ne fait que 2 phrases!) + Le présent à valeur de répétion éternelle.+ les sonorités nasales en (on) (an) + enjambements qui ralentit le rythme.L'ordre donné à savoir le ciel (1ère strophe) la