Sport et religion
Introduction:
Le sport et la religion ont depuis la nuit des temps des destins croisés, travaillant tous deux dans un même but: unir le peuple, aider à construire l'harmonie de la cité et la paix sociale comme l'affirme Pierre de Coubertin dans une vision plutôt idéaliste.
Ces deux concepts humains, universels, invariants culturels et sous-jacents de chaque société possèdent différentes définitions et leurs limites se troublent parfois lorsque le sport et les jeux se mélangent à la religion. C'était le cas notamment chez les mayas ou les vainqueurs d'une compétition étaient sacrifiés au Dieu, au Japon les secrets du jiu-jitsu, connu sous le nom de judo, ont été gardés et transmis dans les temples religieux ou encore les jeux de balles au Mexique aztèque.
Pour Cicéron, la religion est « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte » .
Cette définition, partagée par Thomas d'Aquin, pouvait ainsi se comprendre comme une disposition humaine à connaître une nature supérieure, lui rendre le culte qui convient et chercher à agir selon ses lois.
Selon P. Gisel, la question de savoir ce qu’est une religion est une question ouverte : faut-il se contenter de penser que les religions ont toujours une forme institutionnelle avec un clergé, des pasteurs, des imams, des moines ou des gourous, ou considérer aussi comme de la religion les pratiques de développement personnel touchant des domaines allant du sport à la philosophie?
Les jeux, quant à eux, ont marqué les périodes de la Grèce antique en passant par Byzance, la Rome Antique, l'Occident médiéval mais aussi le continent Américain et Asiatique où le sport était et est toujours teinté de religiosité dans certaines cultures.
Le terme "sport" en lui même est apparu dans le courant du XVIII-XIXème siècle, découlant du mot "desport" signifiant "divertissement, plaisir physique ou de l'esprit"; il se transforme