Ma réalisation a été inspirée au premier abord par l’œuvre de Calder sans titre de 1946. Ma première vision de cette œuvre était davantage portée sur le contraste entre les parties gauche et droite, avec le symbolique homme/femme, lune/soleil (tout du moins c’était ce que je ressentais). Le jeu des couleurs contribuait également à cette séparation verticale. Mais au fur et à mesure que mon regard contemplait cette reproduction et cela échelonné dans le temps, je restais surtout perplexe, questionneuse sur cette représentation simplifiée et certainement symbolique des personnes qu’elles soient masculines ou féminines. Je percevais une influence d’origine africaine mise en jeu également par les couleurs assez chaudes du paysage environnant : du jaune à l’orange, des tons violets... Mais paysage n’est pas le mot juste car on y perçoit aucune végétation ou bien d’habitation, je devrais plutôt parler de fond de toile.
Ensuite le fait d’utiliser le noir et simplement du noir pour les représentations des individus peut faire penser aux populations africaines. Celles-ci sont souvent en scène dans des tableaux représentants la vie quotidienne des pays africains où ont les voit portant la jarre d’eau ou habillée dans leur tenues spécifiques (rechercher le nom).
Avec toutes ces images en tête j’ai alors voulu agrandir mes connaissances sur ce style d’art, cet art africain appelé également art primitif ou bien encore art premier.

Je me suis donc intéressée davantage à cet art et à la représentation de la femme d’après celui-ci. J’ai alors trouvé un ensemble d’objets tels des masques, des statuettes, des batiks… Pour les toiles, j’ai observé essentiellement des œuvres d’artistes africains comme Fo Koudjo ou Niankoye Lama, qui représentent des scènes de la vie quotidienne en utilisant des couleurs chaudes et des motifs naïfs.

[à compléter]

Ayant récolté les informations qui me semblaient suffisante, j’ai alors cherché comment et avec quel matériau j’allais travailler.