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Par A. Peton
Publié le 18/05/2010 dans : Actu juridique, France
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[pic][pic]Le Conseil d’Etat a présenté, le 17 mai, une étude sur les établissements publics nationaux. Cette étude, demandée par le gouvernement et adoptée par l’assemblée plénière du Conseil le 15 octobre 2009 n’avait pas encore été rendue publique.
La préoccupation du gouvernement, lorsqu’il a demandé au Conseil d’État son avis sur les établissements publics était de savoir s’ils étaient toujours adaptés à la gestion publique d’aujourd’hui, précise Olivier Shrameck, président de la section du rapport et des études du Conseil d‘État lors de la présentation, le 17 mai, de l’étude de l’institution sur le sujet.
Animal préhistorique ?
Malgré les difficultés à les recenser, près de 400 établissements publics nationaux ont été identifiés par le groupe de travail. Depuis la loi LOLF de 2005, de nombreux outils juridiques de gestion publique sont apparus, avec les groupements d’intérêt public (GIP), les autorités administratives indépendantes (AAI), les opérateurs et les agences.
Nous nous demandions si nous étions en présence d’un animal préhistorique et les établissements publics se sont révélés être une structure dynamique, relève François Loloum président du groupe de travail. Il résume ainsi les trois axes de réflexion qui ont conduit cette étude : le droit communautaire ébranle t-il les établissements publics ? Comment clarifier les critères des établissements publics ? Comment améliorer la gestion des établissements publics ?.
Le fonctionnement des établissements publics semblaient poser problème par rapport au droit communautaire, concernant les aides et garanties de l’Etat ainsi que les contrats « in house » dans la commande publique. Mais, selon le président du groupe de travail, même si la CJUE ne s’est pas prononcée