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Introduction 1
I. Nature et culture 2
A. L’homme et l’animal 2
B. Y a-t-il une nature humaine ? 4
II. Le procès de civilisation 7
A. La culture comme éducation de l’homme par la société 7
B. La culture est édifiée sur du renoncement pulsionnel 10
III. Culture particulière et culture universelle 12
A. Le relativisme culturel 12
B. La critique du relativisme : la tartine et les mathématiques 14
Conclusion 16
Annexe 16
Illustrations 18
Sujets de dissertation 18
Introduction
Au sens individuel, la culture consiste en un ensemble de savoirs et de savoir-faire. On peut comprendre ce sens du mot à partir de l’éducation (Bildung en allemand) et à partir de la culture au sens d’agriculture : il s’agit de développer certaines facultés contenues en germe par un travail approprié. Ce développement des facultés peut se comprendre aussi bien au niveau individuel qu’au niveau historique, qui concerne l’espèce entière. En effet, la culture se transmet et se développe de génération en génération. On touche ici à la culture au sens collectif, qui désigne un ensemble d’institutions, c’est-à-dire un ensemble de manières de faire, de penser et de vivre qui s’incarnent dans des œuvres (religion, productions artistiques, langues, productions techniques, systèmes politiques, sciences et philosophie, gastronomie, mœurs et coutumes, etc.).
Insistons sur un deuxième point : la culture n’est pas une pure connaissance abstraite. Elle consiste au contraire en des choses acquises (qui se distinguent donc de notre « nature » humaine, de ce que nous sommes spontanément) mais qui se mêlent intimement à la vie et à l’action. La culture n’est donc pas une connaissance ou une forme abstraite et indépendante de la vie mais au contraire une manière de vivre. C’est en ce sens qu’on peut dire que « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié »1, et que l’on peut insister, comme le fait Nietzsche, sur le lien étroit entre la culture et la vie :
La culture