Stade toulousain
Néanmoins, le SOET est le club principal de la ville et le 26 avril 1903, au stade de la Prairie des Filtres à Toulouse, devant 5 000 spectateurs, il s'incline face au Stade français en finale du championnat de France, sur le score de 16 à 8.
En 1907, la fusion des trois clubs toulousains (le SOET, l'USEV, et le SAT) donne naissance au Stade toulousain. La même année, l'association des « Amis du Stade », regroupant quelques notables, et notamment Ernest Wallon et Charles Audry, achète un terrain de sept hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux et y fait construire le premier stade du club, le stade des Ponts Jumeaux qui sera remplacé par l'actuel stade Ernest-Wallon en 1980.
Le 31 mars 1912, le Stade toulousain bat à domicile le Racing club de France, sur le score de 8 à 6[2]. Ce premier titre de champion de France vient clore une saison durant laquelle le club, invaincu, est surnommé la « Vierge Rouge »[3]. Il faut ensuite attendre dix ans pour voir le Stade toulousain empocher un nouveau titre. De 1922 à 1927, il remporte cinq championnats sur les six disputés.
Malgré un bref renouveau dans l'immédiat après-guerre (l’équipe des bouchers, invaincue durant la saison 1947), il faut attendre le milieu des années 1980 pour que le club redevienne l'élément-phare du championnat français.
En effet, depuis 1985, le Stade toulousain est même l'un des tout meilleurs clubs d'Europe. Il a ainsi soulevé le Bouclier de Brennus à neuf reprises,