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Outre le Royaume-Uni, elle est reine du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Jamaïque, de la Barbade, des Bahamas, de la Grenade, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, des Tuvalu, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-Grenadines, d’Antigua-et-Barbuda, du Belize et de Saint-Christophe-et-Niévès, où elle est représentée par des gouverneurs généraux. Les seize pays dont elle est la reine sont désignés sous le nom de royaumes du Commonwealth, et leur population totale est de 130 millions de ressortissants.
Élisabeth II est aussi chef du Commonwealth des nations, chef (Lord High Admiral) de l'Amirauté britannique, gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre, seigneuresse de Man, duchesse de Normandie (régnant sur les îles Anglo-Normandes) et le chef suprême des Fidji. En tant que chef de l’État, elle est aussi le Commandant en chef des armées dans chacun de ses royaumes[2],[3],[4],[5].
En 2007, elle est classée comme la 23e femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes. En 2006, elle s'était classée 46e. En 2009, elle était classée au 42e rang[6].
Élisabeth II est la fille d'Albert, duc d'York et de Lady Elizabeth Bowes-Lyon. Elle est issue de la Maison de Windsor, nom adopté durant la première guerre mondiale en 1917 par la maison de Saxe-Cobourg-et-Gotha, branche anglaise de la Maison de Wettin, qui règne sur le Royaume-Uni depuis le décès de la Reine Victoria. En janvier 1936, le grand-père d'Élisabeth, le roi George V décède. Son héritier, Édouard VIII, renonce au trône et c'est son frère cadet, le père de la princesse Élisabeth, qui monte sur le trône sous le nom de George VI. Élisabeth n'ayant pas de frère, elle devient de ce fait la princesse héritière. En septembre 1939, la guerre est imminente, la jeune Élisabeth est alors