Staline
En 1929, Staline décide de collectiviser l’agriculture toute entière et notamment les terres des paysans. Ces derniers doivent donc rejoindre des sovkhozes (des exploitations agraires d’Etat) ou des kolkhozes (des coopératives agricoles de l’URSS). Les anciens koulaks sont alors contraints à nationaliser leurs possessions (moyens de production, surface…) ou à être exilé en Sibérie. Ceux-ci sont très mécontents mais beaucoup cèdent aux directives. L’agriculture est totalement sous le contrôle de Staline. Cependant, la collectivisation est un véritable échec. En effet, les productions sont insuffisantes et le nombre de bêtes décline (il passe par exemple de 29 millions en 1929 à 19 en 1932 pour les vaches). Afin de masquer cette déconvenue, le gouvernement truque les statistiques officielles de rendement agricole. Malgré tous ces efforts, la famine de 1933 est difficile à cacher. Le chef du parti communiste est donc contraint, en 1935, à autoriser à chaque kolkhozien de posséder un lopin de terre et à moderniser les anciens moyens de récoltes en les remplaçant par des tracteurs moins fatiguant ; ce qui eut pour effet de calmer les tensions.
Joseph Staline décide aussi d’industrialiser l’URSS en étatisant toutes les entreprises et en modernisant les usines lors du premier plan quinquennal de 1929. Ce « grand tournant » établie par le Gosplan a pour but officiel de lutter contre le chômage. Le grand timonier de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques met un point d’honneur à développer l’industrie lourde (charbonnage, aciérie, ferrerie…) dans