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Négociations pour plafonner les tarifs · Encore trois mois pour tout boucler
· Le partage patrimonial et les organigrammes en commission
· Prestations: baisse des prix jusqu’à 30%
Beaucoup de changements dans les ports marocains dès début 2007. La disparition de l’Office d’exploitation des ports (ODEP), principale entité gestionnaire des prestations portuaires à terre, prévue par la loi 15-02, sera alors effective (www.leconomiste.com).
D’ici là, l’ensemble des intervenants, publics et privés, n’ont que trois mois pour finaliser les chantiers. Et ils sont nombreux.
La réforme envisagée prévoit, non pas la disparition de l’Odep, mais sa scission en deux entités, chacune d’entre elles prenant en charge une partie des prérogatives jusqu’à présent confiées à l’Odep. Rappelons que, selon le schéma global adopté, les prestations commerciales seront confiées à une nouvelle entité, la Société d’exploitation des ports (SODEP) alors que celles concernant l’autorité (capitainerie,…) relèveront d’une agence nommée l’Agence nationale des ports. Présentée ainsi, la réforme est on ne peut plus simple. Dans les faits, sa mise en œuvre est beaucoup plus complexe. D’abord parce que ses motivations sont multiples. Ensuite et surtout parce que l’action syndicale dans les ports est très forte. «L’idée de réformer les ports est née du constat de plusieurs faiblesses», explique Mohammed Abdeljalil, directeur général de l’Odep. L’institution qu’il chapeaute est partie prenante du processus engagé et s’est organisée en commissions qui planchent actuellement sur divers chantiers: partage patrimonial, organigramme, séparation des effectifs, analyse des compétences relevant des ressources humaines.
«Un des principaux objectifs de la réforme est de mettre fin à la dualité de la manutention portuaire», ajoute-t-il. Cette dualité aboutit à une dilution de responsabilité entre l’Odep (chargé des opérations à quai) et les stevedores (chargés des opérations à